Chaque recoin de Vegas entonnait le jazz

Il fut un temps où la ville du pêché grouillait de monde, de passionnés pour la musique jazz. Sa réputation de divertissement et de centre névralgique était telle que les plus grands musiciens et artistes de jazz s’y donnaient constamment rendez-vous. Cette époque a bel et bien existé et il en reste des témoins comme Jimmy Mulidore qui a vécu, en 1957, ce véritable âge d’or pour les musiciens qu’était le Vegas de la fin des années 50.

Brillant élève, Mulidore s’est baigné très tôt dans le jazz, en jouant au saxophone et à la clarinette dès l’âge de 10 ans. Ses études dans la musique lui ont permis de fréquenter des clubs de jazz à Cleveland et d’intégrer l’orchestre de l’Ohio State University, avant d’atterrir à Las Vegas avec son ami bassiste Scotty LaFaro. Hélas, LaFaro ayant perdu la vie dans un accident de voiture, Mulidore dut continuer l’aventure tout seul.

Peu après, le succès ne s’est fait pas attendre pour le jeune artiste talentueux d’Ohio. Le jazz avait le vent en poupe dans la ville lumière et les meilleurs musiciens du genre y ont été vivement sollicités pour faire le show. Le jazz était alors partout, dans les salles d’exposition, les salons, les clubs du Strip… Il y avait même un endroit où tous les joueurs de jazz trainaient, le Black Magic à Tropicana et Paradise. Le Jazz n’était pas, alors, qu’une simple musique, il était, à lui tout seul, l’air du temps.

Tout le monde se bousculait pour voir Sinatra

Count Basie, Harry James, Duke Ellington, Benny Goodman, Artie Shaw… toutes les légendes du jazz sont passées à Vegas. Sarah Vaughan et Ella Fitzgerald y sont même devenues des abonnées. Mais ce qui a marqué l’histoire de la ville de la tentation, c’est l’arrivée de Frank Sinatra.

Mulidore venait d’arriver en ville. Grâce à son talent inné dans la musique jazz, il a pu jouer dans le spectacle avec le tromboniste influent Carl Fontana. Le saxophoniste Jerry Dodgion, qui était présent, a voulu emmener le jeune d’Ohio jouer pour le vibraphoniste Red Norvo. Une chance pour Mulidore, Dodgion était parti à l’armée et la place vacante lui est revenu de droit. C’est là qu’a commencé la véritable carrière du gamin d’Ohio en jouant son premier concert, qui plus est en compagnie du grand Frank Sinatra ! Il a joué par la suite, et pendant plusieurs années, pour le Rat Pack aux Sands, un groupe dont Sinatra était le leader. Tout le monde, même les non-initiés, se bousculait pour voir Sinatra.

Mulidore à la tête de Vegas

Sinatra ayant eu un violent accrochage avec le directeur du casino Carl Cohen, il a été obligé de déménager au Caesars Palace, prenant Mulidore au dépourvu. Mais le jeune prodige d’Ohio, désormais connu dans le secteur, avait déjà acquis suffisamment d’expérience pour voguer seul. Il devint ainsi en 1969 le directeur du Nouvel International, devenu plus tard le Las Vegas Hilton. Dans ces années là, Mulidore a dirigé des concerts live avec les plus grands noms de l’industrie du jazz, dont notamment Liberace, Ann-Margret, Paul Anka, Bobby Darin, Natalie Cole, Olivia Newton-John, Raquel Welch et Louis Armstrong. Ce dernier s’étant donné en spectacle avec Pearl Baily en 1971.

Ce fut une époque glorieuse pour le jazzman alors à la tête d’un orchestre de plus de 100 musiciens. Cependant, à partir de l’année 1989, le jazz perdit peu à peu de sa splendeur, les musiciens étant délaissés au profit de la musique enregistrée. Une page se tournait mais il reste encore des musiciens comme Mulidore pour témoigner du temps où Vegas et ses casinos vibraient au son des complice du rat pack et de leurs facéties, quand la ville du jeux s’était emmouraché du Jazz.

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Une date annoncée pour la 30e édition

Comme des milliers d’événements culturels de par le monde, du fait de la pandémie Covid-19, le 29e festival de Las Vegas City of Lights Jazz et R&B a finalement été annulé. Ne vous inquiétez pas pour autant, il a été reporté en espérant que les conditions sanitaires le permettent cette fois.

On peut être optimiste toutefois car, pour l’heure, la nouvelle date fixée par les organisateurs est le dernier week-end d’avril 2022, soit le samedi 23 avril et le dimanche 24 avril. Deux jours de plaisirs en compagnie des meilleurs artistes de Jazz et R&B du monde entier.

Un programme chargé avec des artistes de renom

Comme chaque année depuis sa première édition, Las Vegas City of Lights Jazz et R&B a invité des artistes talentueux de tous les horizons. Le samedi 23 avril 2022 donc, les spectateurs auront l’occasion d’assister aux performances de Joe, Lalah Hathaway, Kenny Lattimore et Ginuwine. Le jour suivant, le dimanche 2 avril, Éric Benet, Leela James, Rashaan Patterson, Éric Roberson, Anthony David et Loose Ends sont attendus. Avec une telle programmation, on peut être sûr que le Jazz et R&B de Vegas ne faillira pas à sa réputation de grand événement de la scène américaine du Jazz.

Informations pratiques sur le Jazz Rythm & Blues Festival de Vegas

À l’occasion de la 30e édition de ce festival en 2022, les organisateurs ont mis en place plusieurs protocoles de sécurité. Entre autres, au cours de l’évènement, les espaces publics seront nettoyés de jour comme de nuit. Comme la date est encore assez éloigné, il est conseillé de se tenir informé du programme et des évolutions sur le site officiel de l’événement.

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Les origines du Jazz

Le Jazz est une musique originale se développant dans le Sud des Etats-Unis dès le début du 20e siècle. Il s’agit d’une musique trouvant ses racines dans des formes musicales préexistantes. Il y a, par exemple, les formes vocales comme la musique sacrée pratiquée par les anciens esclaves affranchis à partir de 1865 après la Guerre de Sécession. Cette musique sacrée est connue sous le nom de gospel ou negro spiritual. Son équivalent profane est le « work song », les chants de travail. Celui-ci est pratiqué pendant des siècles par les esclaves travaillant dans les champs.

Mais il y a également une autre forme vocale profane de laquelle le Jazz tire ses origines, le Blues. Ce style musical est produit par la communauté afro-américaine, surtout après l’abolition de l’esclavage. En général, le blues est plutôt une forme musicale solitaire, c’est-à-dire qu’il n’y a normalement qu’un seul chanteur accompagné souvent par une guitare. Parmi les chanteurs illustres de blues, on peut citer William Christopher Handy, Bessie Smith, BB king, Memphis Slim ou encore John Lee Hooker.

La naissance du Jazz

C’est à la fin du 19e siècle qu’apparaissent, dans le quartier de la Nouvelle-Orléans, des orchestres de rue. À l’époque, ils étaient connus sous le nom de Brass Bands ou fanfare de rue. Ils comptaient, pour la plupart, des musiciens noirs se produisant durant des défilés, enterrements, bals ou réunions publiques. Ils utilisaient souvent des cuivres comme instruments tels que des trompettes, trombones et clarinettes. En accompagnement, il y avait une section rythmique comprenant des tambours en guise de batterie, ou des tubas en guise de basse.

Au début du 20e siècle, le terme Jass devient Jazz, mot désignant cette nouvelle forme de musique qui mélange l’esprit Blues et les syncopes du ragtime de Scott Joplin. Pour beaucoup, Charles Bolden dit « Buddy » est le père du jazz. Il a fusionné le blues rural, la musique sacrée noire, le ragtime et la musique de fanfare pour donner naissance au Jazz. Peu de temps après, Louis Armstrong, originaire de La Nouvelle-Orléans du quartier de Jane Alley, fait son apparition. Il apporte avec lui le « swing », un rythme caractéristique mettant le soliste au premier plan.

L’âge d’or du Jazz

En 1917, des jazzmen à l’instar de Louis Armstrong partent pour Chicago. C’est dans cette ville en pleine expansion avec un melting-pot spectaculaire que le jazz va muer. De nouveaux styles apparaissent, notamment avec le fameux boogie-woogie. La même année, Original Dixieland Jazz Band effectue le premier enregistrement de jazz.

Vers les années 1930, le jazz gagne davantage en notoriété dans les clubs de New York, surtout dans le Savoy Ballroom et le Cotton Club de Harlem. C’est dans ces établissement que Duke Ellington, Count Basie ou Glenne Miller font fureur aux États-Unis avec le swing. En même temps, en France, le Quintet du Hot Club de France se forme avec Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Ce groupe de jazz manouche contribue aussi au succès et à la popularité du jazz sur le sol européen. Dans les années 1940, de nouveaux styles font leur apparition (be-bop, cool jazz, hard bop, bossa nova, latin jazz, etc.). Ce n’est que plus tard, dans les années 1950, que le jazz funk fait en entrée dans le monde musical du jazz avec des légendes comme James Brown.

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Live jazz slot de Genesis

Pour ceux qui aiment les machines à sous en ligne avec une conception de jeu efficace et qui va à l’essentiel, Live Jazz est un jeu idéal. En plus d’offrir une expérience de jeu très appréciable, cet opus développé par Genesis permet de gagner de jolis pactoles. D’un point de vue esthétique, Live Jazz présente un graphisme de grande qualité avec des symboles tout droit sortis du monde du jazz. Verre de scotch, instruments de musique, chanteuses, musiciens et bien d’autres icônes sont de la partie. En arrière-plan du jeu, Genesis propose une maison de jazz plutôt ancienne qui accentue un certain trait rustique. En matière de couleurs, les tons chauds prédominent et créent une ambiance nocturne intimiste et propice. Sans aucune surprise, la musique de fond offre du bon vieux jazz qui rappelle les débuts de ce genre musical dans La Nouvelle-Orléans des origines.

Pour ce qui est du jeu, cette machine à sous est constituée de 5 rouleaux de symboles pour 5 lignes de paiement à double sens. Les bonus de Live Jazz sont assez faciles à comprendre, rien que du basique pour une jouabilité sans complication. En somme, ce jeu de casino virtuel pourra séduire les joueurs fans de jazz qui débutent dans le monde des jeux de casino en ligne ou qui veulent passer un bon moment sans se compliquer la vie.

The Jazz Club de Playtech

Afin de rendre hommage au jazz, Playtech a choisi de créer un titre à 5 rouleaux de symboles et 25 lignes de paiements. Sur la machine à sous Jazz Club, le spectacle se déroule dans une atmosphère underground. Tous les symboles sont liés à la musique de jazz, y compris une boisson on the rocks, une clé de sol, un pianiste, un contrebassiste et un trompettiste. Sur ce jeu, impossible de s’ennuyer. Avec un design coloré, les joueurs seront constamment dans l’ambiance. De plus, les effets sonores sont très agréables et offrent du jazz authentique, juste comme on l’aime.

Concernant les fonctionnalités bonus, The Jazz Club présente tout d’abord le traditionnel symbole Wild. À cela s’ajoutent des Expanding Wilds, Scatters, Free spins et multiplicateurs de gains. Bien que ce titre de Playtech ne dispose pas d’un jackpot fixe ou progressif, certains symboles sont très généreux en crédits. Par exemple, 5 symboles du trompettiste alignés en une seule fois sur les rouleaux délivrent jusqu’à 5 000 crédits ! Pour couronner le tout, un bonus de jazz solo peut être déclenché pour vous faire décoller plus haut que la plus aigue des notes de jazz de Miles.

Jazz of New Orleans de Play’n go

Play’n Go prépare une escapade au pays du jazz dans ce Jazz of New Orleans. Une configuration de 5 rouleaux et 3 lignes de symboles est présentée sur cette machine à sous vidéo. Contrairement aux 2 premiers opus, ici, 3 niveaux de jackpots progressifs sont à déclencher. Comme toutes les machines à sous vidéo modernes, Jazz of New Orleans possède ses propres caractéristiques spéciales. Par rapport aux fonctionnalités bonus, le jeu offre des Wilds qui remplacent toutes les icônes sauf le Scatter. Les Wilds peuvent mener vers un mini jeu bonus qui se traduit en un jeu « Pick and click ».

Outre le Wild et le jeu bonus, un symbole Scatter est également présent dans Jazz of New Orleans. De même, ce titre de Play’n go offre aux joueurs des Free spins. En plus des jackpots progressifs, une option de Double Up et Triple Up sont encore à l’ordre du jour. Elle permet de doubler ou de tripler en une fois la totalité de ses gains. Ce jeu de casino en ligne est muni d’un design très coloré et agréable à regarder. Le fond des rouleaux donne sur une rue du jazz très populaire dans cette belle ville festive de la Louisiane. Les effets sonores de ce jeu sont également en parfait accord avec son intitulé. Tout le long des sessions de jeu, du New Orleans Jazz est diffusé pour mettre les joueurs dans l’ambiance. On en attendait pas moins pur un titre qui fait clairement référence au Jazz .

À noter que toutes ces machines à sous sont jouable gratuitement sur le site Machinesasous.net

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Le jazz Nouvelle Orléans et le jazz de Harlem

S’il y a une ville que l’on peut appeler le berceau du jazz, c’est bien La Nouvelle-Orléans. En effet, vers les années 1890, les musiciens noirs de la ville utilisèrent de plus en plus les instruments européens. Ces derniers créèrent les premiers jazzband de tout le pays, voire du monde entier. Ainsi, le jazz « initial » voit le jour au bord des Riverboats du Mississippi, des bars, tavernes et maisons closes de cette ville de Louisiane. C’est pourquoi le premier style de jazz, aussi connu comme jazz traditionnel a été baptisé « New Orleans Jazz ».

Toutefois, avec l’aide apportée par les États-Unis à la Première Guerre mondiale, la ville a été privée de festivités. Le jazz se voit alors migrer à Chicago pour ensuite s’épanouir de plus belle à New York. À partir des années 20, les plus beaux Swings du jazz sont joués dans le quartier de Harlem, plus précisément au Cotton Club. Vingt ans après, la ville devient la capitale mondiale du jazz et voit de grands artistes naître. Parmi eux, l’on peut citer le saxophoniste Charlie « Bird » Parker, Miles Davis, Thelonious Monk, etc.

Une réputation maintenue durant des dizaines d’années

Suite à l’immigration du jazz, La Nouvelle-Orléans reste une adresse incontournable pour les amateurs du jazz. Les héritages laissés par Sydney Bechet, Louis Armstrong, Jelly Roll Morton, Kid Ory et consorts demeurent dans la ville. Le jazz typique de cet État de la Louisiane connaît même une renaissance avec « the second wave » qui actualise le style de ce genre musical.

New York, quant à lui, est témoin de la mutation du jazz qui s’est opérée dans les années 60. Avec l’apogée du rock, les sons s’électrisent et l’apparition de nouveaux instruments dans les groupes de jazz se fait sentir. En 1981, la création du Blue Note dans le quartier de Greenwich Village marque un tournant dans l’histoire du jazz de la ville. Le club devient la référence new-yorkaise avec les plus grands artistes sur scène et des entrées à prix flambés. Outre ce petit historique, New York s’affiche actuellement comme la ville avec le plus grand nombre de styles de jazz dans le monde.

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Un genre issu de 2 cultures différentes

Le jazz résulte de la rencontre entre le folklore vocal nord-américain d’inspiration africaine et de la musique européenne. D’une certaine façon, il découle du mix entre le blues, les chants de travaux, le ragtime, les Negro spirituals, le gospel avec les musiques militaires (fanfares, tuba, etc.), les danses de salon et la marche. Bien que son apparition officielle ait été proclamée à partir de la fin du XIXe siècle, il existait depuis bien avant cela et était en lente gestation.

Il n’est pas vraiment étonnant que ce genre musical ait eu du mal à se chercher une identité. Il a, en effet, eu à endosser une certaine complexité. En trouvantson berceau entre l’église et lieu de perdition (la maison close), il existait déjà sous d’autres appellations depuis des siècles. Le jazz a su tirer les caractéristiques respectives de ces endroits où ferveur, aspirations spirituelles et sensualité s’entremêlaient. Libéré au grand jour, il s’est affirmé par excellence comme le fruit de la culture hybride du peuple noir américain descendant d’esclaves.

Un rythme nouveau

Dans le mélange européen et africain, l’éventail des instruments et des mélodies du Jazz sont issus des traditions occidentales. Les rythmes, le phrasé, le système tonal et les harmonies en générales découlent quant à eux de la musique africaine. Le Jazz se distingue de la musique européenne et africaine à travers 3 éléments fondamentaux :

• Un Swing, un certain rapport au temps typique qui donne de la vie à la musique ;
• Un rôle important accordé à la spontanéité et à l’improvisation étant donné que les précurseurs du Jazz ne savaient pas lire les partitions. Les musiciens s’écoutent et s’adaptent aux autres pour jouer une belle mélodie ensemble.
• Un système tonal et un phrasé spécifiques qui mettent en valeur l’individualité de chaque musicien qui fait du Jazz.

Il existe différentes expressions pour évoquer le style de jazz traditionnel notamment les suivantes : Hot jazz, jazz dixieland, Jazz New, Jazz New Orleans, Dixie jazz, etc.

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Duke Ellington

Véritable pionnier de la musique américaine du XXème siècle, Duke Ellington a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire du jazz. A la fois, chef d’orchestre, pianiste et compositeur, il a été le plus prolifique du genre. Ses 50 années de carrière et ses plus de 3 000 compositions témoignent d’ailleurs de sa renommée en tant que grandes étoiles du jazz.

Duke Ellington, de son vrai nom Edward Kennedy Ellington, né le 29 avril 1899 et mort le 24 mai 1974, a enchainé les succès durant toute sa carrière. On le connait pour ses talents de compositeurs hors pair, qui lui ont valu de nombreuses distinctions internationales. Plusieurs de ses titres sont devenus des standards du jazz, pour ne citer que The Duke et Mood Indigo.

Ella Fitzgerald

Ella Fitzgerald, la diva afro-américaine du jazz. Comment oublier ce nom ? Surnommée « The First Lady of Song », elle est considérée comme l’une des plus importantes chanteuses de jazz de l’histoire. Son timbre unique et la pureté de sa voix ont contribué grandement à sa renommée. Mais elle est surtout connue pour son incroyable capacité d’improvisation, notamment en scat et sa grande liberté créatrice.

Ella Fitzgerald s’est illustrée à de nombreuses reprises sur la scène du jazz international. Ayant commencé par une carrière solo en 1942, elle a multiplié les collaborations avec de grands noms du jazz, dont Dizzy Gillespie, Louis Armstrong et Duke Ellington.

Louis Armstrong

« And I think to myself, what a wonderful world », qui ne connait pas ces morceaux de la célèbre chanson de Louis Armstrong. Cette grande légende du jazz a été le précurseur de la forme musicale du jazz que l’on connait aujourd’hui. Avec sa voix unique en son genre et ses talents de trompettiste virtuose, Louis Armstrong a été le premier à s’illustrer dans la carrière de soliste improvisateur.

Ce grand artiste américain a été plongé dès son plus jeune âge dans l’univers de la musique. Recueilli par un professeur de musique à l’âge de 13 ans, il s’est mis à jouer de la fanfare dans des orchestres. Ne connaissant rien du déchiffrage d’une partition, il a mis ses talents d’improvisation en œuvre et a pu se faire un nom dans le monde du jazz.

Miles Davis

Miles Davis est au carrefour de toutes les formes de jazz. Il est réputé pour ses grands talents de compositeur et trompettiste américain. Mais son véritable atout reste sa capacité à réinventer la musique jazz. On l’associe d’ailleurs à tous les aspects du jazz moderne (be-bop, jazz modal, jazz rock), apportant ainsi un vent nouveau dans le genre.

Miles Davis a vécu en plein cœur de la période d’évolution du jazz et il en est devenu un incroyable moteur. Initié à la trompette dès l’âge de 13 ans, il a fait partie de plusieurs orchestres où il a pu découvrir de nouvelles techniques et cultures musicales. Véritable artiste novateur, il s’est inspiré de plusieurs formes de musique (rock, funk, rhythm’n blues…) pour créer sa propre signature : le jazz fusion. Si le grand Miles nous a quitté depuis quelques années déjà, les notes de sa trompette tout en subtilité flotteront pour l’éternité dans le ciel du jazz.

Amy Winehouse

Avec sa voix rauque unique, Amy Winehouse est restée gravée à jamais dans les annales du jazz. Sa musique, un mélange entre du jazz et du soul, accompagnée de son timbre très spécial, déroulaient une mélodie sensuelle et envoutante qui a fait l’effet d’une bombe sur la scène musicale mondiale.

Amy Winehouse a forgé sa réputation donnant des spectacles dans les pubs et cabarets. Sa carrière a pris un bond considérable après la sortie de son premier album Frank, en 2003. Dès lors, les succès se sont enchaînés, notamment avec son album Back to Black sorti en 2006, primé avec cinq Grammy Awards. Il fait aujourd’hui partie des albums les plus vendus de l’histoire de la musique. Hélas, la carrière d’Amy Winehouse fut brève puisqu’elle s’est éteinte en 2011 à l’âge de 27 ans.

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